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Un Néerlandais a bouclé ce dimanche à Sydney un voyage étonnant de plus de 95.000 km avec une voiture électrique. L’objectif de cette performance, montrer la fiabilité de ces véhicules dans la lutte contre le changement climatique. Au volant de son break transformé en voiture électrique, l’homme a traversé plus de 33 pays. Durant trois ans, il s’est laissé porté au gré de ses rencontres et il a accepté le gîte et le couvert. Cela montre que ce secteur prend de l’ampleur au même titre que les trottinettes électriques et autres produits du même genre.
Un projet baptisé plug me in
Selon les propos du voyageur, la voiture électrique serait une vraie solution au problème du réchauffement climatique. À cause de toutes les idées reçues la concernant, elle ne se développe pas assez vite. Souvent affublée de propos comme elle n’est pas fiable, on ne peut pas rouler de grandes distances, de nombreux automobilistes hésitent à sauter le pas et adopter l’électrique. Avec ce voyage insolite, il espère faire changer les mentalités. Si un homme peut conduire à l’autre bout du monde avec une voiture électrique, pourquoi ne pas l’utiliser pour un usage quotidien ? Wakker estime qu’un véhicule similaire aurait coûté 6785 litres d’essence. La facture de son périple s’élève à seulement 270 euros d’électricité, elle a été financée par des dons.
La voiture électrique, a t-elle un avenir ?
Il existe des obstacles au développement de la voiture électrique.
- Elle est plus chère à l’achat et le manque d’infrastructures de recharges publiques est encore trop peu présente.
- C’est le fait de devoir s’arrêter pour recharger la voiture qui freine la plupart des conducteurs.
- L’apparition des véhicules électriques apparaît comme étant une solution d’avenir en matière de mobilité notamment pour limiter l’évacuation des gaz à effet de serre liés au réchauffement climatique.
- Écologique, économique, facile d’entretien, elle a tout pour plaire pourtant les ventes peinent à décoller, seulement 1% des immatriculations.
Aujourd’hui, la voiture électrique représente encore une rupture technologique et le consommateur n’est pas encore prêt à sauter le pas. Il se demande aussi si les pouvoirs publics qui la vantent actuellement ne vont pas la pénaliser demain comme ils l’ont fait pour le diesel.