Festival de Cannes : consommation abusive et pollution

Cannes accueille le festival durant plusieurs jours jusqu’au 24 mai prochain. Des militants pro climat ont dénoncé la consommation abusive et la pollution tout aussi démentielle qu’engendrent ces 12 jours de fête du cinéma. Durant cette période, Cannes devient le centre du monde. La ville accueille de nombreuses stars. La population est multipliée par trois.

Une affluence record pour le Festival de Cannes

Les hôtels profitent au mieux de cette déferlante de personnes aisées. Ils sont à cette période constamment complets. Tout cela entraîne forcément une consommation excessive et très énergivore, nourriture, voitures, taxis privés. D’autre part, des milliers de prospectus sont distribués tous les jours ainsi que des mégots de cigarettes finissent malheureusement le plus souvent dans la mer. En 2015, le Festival de Cannes avait généré plus de 1900 tonnes de déchets supplémentaires par rapport aux autres périodes de l’année selon l’association ADEN. Durant ces 12 jours de festival, des excès sont engendrés à tous les niveaux. Les feux d’artifice tirés des yachts sont responsables d’une pollution sérieuse et ils font peur aux oiseaux marins.

La Croisette et ses excès

Gâchis de nourriture, pollution, recyclage oublié, les associations pointent du doigt la ville de Cannes. Rien que pour le tapis rouge, les organisateurs ne s’embêtent pas à le nettoyer, ils le changent deux à trois fois par jour. Durant les 12 jours du festival, la ville est malheureusement confrontée à une pollution importante, des tonnes de nourriture non périmées jetées, des déchets toxiques provenant des déversements de produits pétroliers, de boues de stations d’épuration, tout cela se déverse dans la mer. Sous les strass, les paillettes, la Croisette cache un triste bilan pour l’environnement. Il y a sans doute de nombreuses améliorations à faire sur l’organisation du Festival de Cannes pour le rendre un peu plus écologique.

Alors que de nombreuses célébrités veulent défendre l’environnement, la réalité n’est-elle pas différente ?