Plan de cet article
9 ans après le succès du film Les Petits Mouchoirs, Guillaume Canet nous propose de retrouver la bande composée de Max (François Cluzet), Marie (Marion Cotillard), Vincent (Benoît Magimel), Eric (Gilles Lellouche) et Antoine (Laurent Lafitte). Le premier volet était marqué par la mort d’un des piliers de cette bande, Ludo, joué par Jean Dujardin.
Une suite logique avec Nous finirons ensemble
Nous finirons ensemble a lieu 3 ans après l’enterrement de Ludo sur lequel s’achevait le premier volet. La bande, dont les liens se sont distendus, surtout avec Max, leur grand frère à tous, décide de se retrouver pour l’anniversaire de ce-dernier, aujourd’hui séparé de sa compagne incarnée par Valérie Boneton, en lui faisant la surprise de le retrouver pour fêter ses 60 ans dans sa maison du Cap-Ferret qui abrite tant de leurs souvenirs.
Cependant, l’ambiance à changer sur le Bassin d’Arcachon. La surprise gêne Max, mais sous son sempiternel air bougon qu’on retrouve dans ce fébut de film, on sent qu’il y a un non-dit, un secret sans doute. S’en suit un film bouleversant dans lequel les personnages ont mûri et où les problèmes ne sont plus des questionnements de trentenaires. Dans Nous finirons ensemble les personnages qu’on aime tant prennent encore de la profondeur. On reste dans un film de potes mais où se mêlent des questions liées à la parentalité, aux revers financiers, aux regrets, aux non-dits etc.
Guillaume Canet est excellent dans ce domaine
La bande finit par être peut-être encore plus soudée qu’avant et pendant les 2h15 que dure le film, on comprend l’hommage qu’à voulu rendre Guillaume Canet au film de Maurice Pialat, Nous ne vieillirons pas ensemble, sorti en 1972 mais on comprend surtout pourquoi le sous-titre du film est « amis pour la vie ».
On rit peut-être moins que dans le premier volet mais Guillaume Canet retrouve ici ça bande avec laquelle il célèbre la vie, ses rebondissements, l’amour et l’amitié, les liens qui se distendent mais ne rompent jamais, indéfectibles. Après avoir vu Nous finirons ensemble on a une envie irrepressible d’appeler les gens qu’on aime pour les voir où à minima leur parler.