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Le premier Jumanji avec le fameux Alan Parrish était grandiose grâce notamment à Robin Williams. Quelques années plus tard, c’est donc avec une pointe de nostalgie que je pense partir du côté de la fabrique de chaussures, mais c’est en réalité une jungle totalement utopique que j’ai pu découvrir. Un véritable supplice cinématographique.
Un univers très loin de celui d’Alan Parrish
Dans le monde du cinéma, des « daubes », il y en a beaucoup, il est généralement très complexe de trouver un film digne de ce nom qui mérite d’être regardé du début jusqu’à la fin avec un grand plaisir. La plupart du temps, il n’y a pas de scénario, les personnages sont vides et c’est une trame insupportable qui t’enlace pendant près de deux heures. Tu auras même besoin d’une bonne heure pour te remettre de cette descente aux enfers qui t’aura coûté un bras vu le prix de la place de cinéma. Quand tu dépenses plus de 10 euros pour une torture nommée Jumanji 2, tu as clairement la haine.
Pour les novices, un petit récapitulatif s’impose puisque le premier Jumanji a débarqué dans les salles obscures au milieu des années 90 et il ne s’agissait pas réellement d’une création. Peu de personnes savent que ce film était en réalité une adaptation du livre baptisé du même nom qui avait été dévoilé en 1981 par Chris Van Allsburg. A l’époque, il est transporté en 1969 aux côtés d’Alan Parrish qui tente de se frayer un passage sur ce chemin tumultueux et semé d’embûches à cause de grandes brutes. Il découvre alors un jeu de société nommé Jumanji, malheureusement le jeune garçon devait attendre un 5 ou un 8 pour qu’il soit délivré. Deux orphelins trouvent à leur tour le jeu en 1995 et rejoignent la partie commencée quelques années auparavant. Une production sympathique que tu pourrais encore regarder aujourd’hui avec le plus grand plaisir. Les studios hollywoodiens qui n’ont pas réellement d’imagination piochent dans les succès d’antan pour tenter de te séduire et ils ont osé toucher à ce film.
Un scénario catastrophique te pique le coeur
Après Jurassic Park, nous avons eu le droit au deuxième épisode de Jumanji et si le premier était magique, le second est clairement le côté obscur de la Force. Le concept est toutefois amélioré, car cette fois, les personnages sont aspirés dans le jeu à travers une console. Le concept reste le même, un chemin semé d’embûches, des animaux dangereux… Pourtant, dès les premières secondes, la sauce ne prend pas. Difficile de ne pas prononcer « mon Dieu » à plusieurs reprises. Jack Black a généralement des rôles sympathiques, si je peux me permettre, il est le moins catastrophique de la bande. Par contre, une mention spéciale pour Dwayne Johnson qui est clairement imbuvable au même titre que Kevin Hart ou encore Karen Gillan. Le film n’a pratiquement rien à voir avec le premier, si tu ne l’as pas vu tu ne seras pas dépaysé pour autant, il y a juste une demi-seconde qui te rappelle le premier épisode.
Plusieurs fin envisagées pour ce Jumanji 2
Jumanji est rythmé par les blagues potaches, le scénario est vide, les personnages sont pathétiques. J’ai regardé cette « daube » jusqu’à la fin notamment pour connaître le dénouement de cet épisode, j’ai à nouveau été déçue puisque les dernières secondes sont tellement prévisibles que ce n’est même pas drôle. A mon avis, ils auraient pu clairement envisager un autre final. Plusieurs versions ont donc été envisagées. Attention, si tu n’as pas vu le film, saute le paragraphe, je ne voudrais pas être l’origine de certains spoilers. Karen Gillan a précisé au Hollywood Reporter :
Dans les versions précédentes, Spencer voulait rester dans le jeu avec Martha. Nous avons fait bien davantage autour de ça. Cela pourrait être intéressant et ouvrirait vraiment la porte à une suite.
Je suis d’accord avec l’actrice, cette fin aurait été un peu plus sympathique, car comment Spencer aurait-il pu vivre dans un jeu qui est en réalité formaté pour que les évènements se produisent d’une certaine manière ? Kevin Hart a fait part d’une autre envie :
Lorsque Alex et Morgan s’embrassent, les tambours se font entendre et tout le monde a le jeu téléchargé sur son téléphone. Ensuite ça part du genre « Oh, attention, on va tous se faire aspirer ! » ça aurait pu être sympa !
En réalité, une telle fin aurait été totalement insupportable et beaucoup plus que celle qui clôture Jumanji 2. Alors est-ce que je te recommande cette production ? Malheureusement, c’est un immense NON qui est projeté sur ton écran. Prends ton argent et utilise-le à bon escient. La dernière daube du même genre que j’ai eu l’horreur de découvrir, il s’agissait de l’adaptation d’Alerte à Malibu. Malheureusement pour l’acteur, Dwayne Johnson était encore de la partie. Apparemment, il est abonné aux productions difficiles à regarder.
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