Plan de cet article
Si tu t’arrêtes dans un kiosque, tu trouveras sans doute des magazines pornos. Si parfois, ils sont bien dissimulés, d’autres sont apparemment à la vue de tous. Florence Foresti a donc utilisé le Web et notamment Instagram pour partager son mécontentement.
Le porno est pratiquement partout
Aujourd’hui, la sexualité semble totalement banalisée. Tu peux voir dans la presse, à la télévision et sur les sites, des poitrines, des parties intimes comme si tu regardais une photo avec des chats. Quelques mots clés suffisent pour être redirigé vers une page douteuse. De plus, il est souvent inutile d’employer des termes avec une signification pornographique. La vigilance est de mise surtout pour les enfants. Sur la toile, tu peux donc installer un contrôle parental pour tenter de filtrer toutes ces pages avec plus ou moins de succès en fonction des mots. Toutefois, tu ne vas pas te promener avec ton fils ou ta fille à l’aide d’un bandeau sur les yeux.
Des Unes qui n’ont pas leur place
L’humoriste s’interroge donc sur cette nécessité de regarder tous les jours ces Unes alors que des enfants sont peut-être à proximité. Elle tente de rappeler au monde entier que les plus jeunes sont également constitués d’un cerveau et ils ont aussi des yeux. Cette situation n’est absolument pas humoristique, car certaines images n’ont pas à être visionnées par des têtes blondes. Il est toutefois difficile de les préserver de cet environnement puisqu’il prend de l’ampleur et malheureusement la censure ne semble pas être au rendez-vous. Internet est donc un outil merveilleux, mais il a une face obscure qu’il ne faut pas oublier. Son coup de gueule a pratiquement rassemblé 30 000 J’aime sur son compte Instagram et les adeptes de l’application semblent être d’accord avec ce mécontentement.
Est-ce qu’on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques ? Pour mémoire les enfants ont des yeux et un cerveau.
Le porno est-il vraiment essentiel ?
Le débat est donc ouvert : est-il nécessaire de dévoiler ces Unes au grand jour alors que des enfants pourraient les regarder ? L’impact psychologique peut être dévastateur et il est important de noter que les adolescents sont de plus en plus nombreux à avoir une éducation sexuelle via ces contenus pornographiques qui sont à la fois répugnants et violents. Pour ma part, je serais adepte de la suppression totale de ces magazines, et même de ces vidéos qui ne reflètent absolument pas la réalité et qui donnent une image souvent faussée de la sexualité. Si autrefois, le porno était réservé à un public averti, ce n’est plus le cas, car le grand public et notamment les enfants ont largement accès à ces contenus. C’est très dommageable, mais, malheureusement, l’industrie pornographique fait recette et elle semble dominer sur la psychologie des enfants et de ceux qui n’ont absolument pas envie de voir ces images.
Laisser un commentaire