Quels sont les objets importants de la culture aborigène ?

Didgeridoo

La culture aborigène se distingue des autres par une toile nébuleuse de mythes religieux et de traditions. Elle est en effet découpée en des centaines de langues et de tribus, lesquelles ont en commun des objets cultuels utilisés à certaines occasions. Dans cette culture, la religion est essentiellement sur le rêve. Certaines familles possèdent des panégyriques, des chants ou des symboles artistiques correspondant aux territoires qu’elles doivent protéger de génération en génération. Découvrez ici certains des objets les plus importants de la culture aborigène.

Le didgeridoo : un objet sacré de la culture aborigène

Un instrument à vent, le didgeridoo est doté d’un long tube en bois et ses origines remontent à l’âge de pierre. Il trouve ses origines chez les Aborigènes d’Australie et provient précisément du nord du Northem Territory. Aujourd’hui encore, on retrouve cet instrument chez quelques irréductibles adeptes de la culture aborigène. En général, les sons ressentis sont d’un grave exceptionnel. C’est d’ailleurs ce qui fait que plusieurs groupes de musique moderne (Midnight Oil, Jamiroquai, etc.) associent cet instrument avec la pop ou le rock.

De manière générale, le didgeridoo est fabriqué à base d’eucalyptus et intègre une embouchure en cire d’abeille. Si cet instrument est généralement associé à la culture aborigène, il faut pourtant préciser que le nom « didgeridoo » nous vient des colons blancs. Cette appellation vient en effet du fait que le son émis par l’instrument tant adulé est étrange et incompréhensible par les profanes. De leur côté, les Aborigènes ont des dizaines de noms pour désigner le didgeridoo (Yidaki, Mago, etc.).

Le boomerang : un objet mystérieux

Arme de jet formée d’une lame de bois courbée, le boomerang reste un objet mystique de la culture aborigène. Si son origine reste floue, on sait néanmoins qu’il provient d’une tribu australienne. La légende raconte que cet objet sacré serait né chez la tribu des Turuwals, en Nouvelles-Galles du Sud. Son appellation serait issue de l’expression « bou-ma-rang », qui signifie « bâton qui revient ». Les premiers boomerangs étaient taillés à l’œil dans une branche de bois vert. Ils étaient ensuite travaillés avec un silex poli avec du sable et peint avec des motifs aborigènes.

Selon l’histoire, le plus vieux boomerang en bois connu date du deuxième âge du fer (vers 800 avant notre ère). Pourtant, ce n’est qu’en 1770 que les Européens vont découvrir cet objet grâce au Capitaine James Cook. Dès le début, le boomerang faisait partie intégrante de la culture aborigène. Mais, avec le temps, cet objet cultuel a perdu un peu de sa valeur comme c’est le cas pour beaucoup d’autres symboles de cette culture. Néanmoins, une poignée d’Aborigènes continue de fabriquer le boomerang, même si la grande majorité des boomerangs fabriqués sont cédés aux touristes qui souhaitent garder un souvenir de leur passage.

Le chirunga : un objet historique

Avec le didgeridoo et le boomerang, le chirunga est l’autre objet important de la culture aborigène. Il s’agit en effet de pierres ou des objets faits de bois d’acacia, sur lesquels les Aborigènes gravaient des motifs spécifiques pour matérialiser la fertilité. Ce sont des objets importants encore utilisés par les Aborigènes du Désert Central australien. Pour préserver le côté sacré des chirungas, les Arenda exigent qu’ils soient exposés dans les musées ou présentés dans les livres. Si certains respectent cette injonction, d’autres ont du mal à s’y conformer. L’objet est souvent recherché par plusieurs (les Aborigènes et les étrangers).

Dans la culture aborigène, on rencontre un nombre important d’objets sacrés. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, tous les Aborigènes ne partagent pas les mêmes objets cultuels. Il existe en effet plus de 200 tribus avec des dialectes et des coutumes propres à elles. Ainsi, tous les Aborigènes ne jouent pas du didgeridoo, ne chassent pas au boomerang et n’utilisent pas le charunga.

Je suis ravie de partager avec toi toutes mes astuces, mes domaines de prédilection sont vastes, je te propose mon grain de folie pour agrémenter tes journées.

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Bruno Chatelus

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