Plan de cet article
Après de longues heures, plus de trois tours de scrutin, Yaël Braun Pivot a été réélue présidente de l’Assemblée nationale. Le communiste André Chassaigne échoue face à l’écologiste soutenue par le camp présidentiel. On efface tout et on recommence la même chose. On a l’impression que les élections législatives n’ont servi à rien, le peuple une fois de plus n’est pas écouté.
Réélue avec 202 voix
André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme depuis 2002 n’a pas été élu ce jeudi 18 juillet après trois tours de scrutin. Il a déclaré après la nomination de Yaël Braun « un vote volé par une alliance contre nature. Il a fait allusion à l’accord passé entre le camp présidentiel et la droite républicaine. Selon ses propos, ces résultats « sont un signal terrible pour la démocratie ».
Malgré les deux tours des élections législatives, les députés n’ont pas tenu compte des vœux des Français. Rien ne change, tout reste en place, le peuple n’est pas écouté et il s’est laissé berné par une alliance qui favorise le camp macronisme.
Le piège se referme sur la gauche
Arrivée en tête du deuxième tour des élections législatives, la gauche n’a pas su s’imposer et à élire un de leurs représentants à la présidence de l’Assemblée nationale. Ils ont réélu l’ancienne présidente issue de l’écologie et partenaire du camp présidentiel. En coulisses, les manigances ont eu raison de la gauche. Il faut espérer que pour l’élection du nouveau premier ministre les choses se passent différemment, mais il y a peu d’espoir.
Il va sans doute provenir du camp Renaissance. Combiné, alliances peu orthodoxes, tout change, mais en réalité rien ne change. La France est-elle gouvernable ? Selon Isabelle Born, il faut « que la gauche prenne ses responsabilités, qu’elle fasse des compromis ». Les Français ont joué, mais ils ont perdu, les choses vont se dérouler comme le souhaite Emmanuel Macron, et cela jusqu’aux prochaines élections présidentielles.