Plan de cet article
Ainsi l’Autorité Nationale des Jeux publie-t-elle des rapports, notamment annuels, qui confirment le dynamisme croissant du marché. Les Français sont joueurs et le sont même de plus en plus. Effectuons un petit tour d’horizon de la question.
Un marché de plus en plus étoffé
Un seul chiffre devrait suffire à nous éclairer : chaque Français dépense en moyenne entre 250 et 300 euros par an en jeux d’argent. Multipliez cela par le nombre d’habitants du pays et, surtout, soustrayez par le nombre de Français qui ne jouent pas du tout : vous vous ferez une idée de la passion que certains nourrissent pour le jeu.
Mais quel jeu, d’ailleurs, ou quels jeux ? C’est assez diversifié : plus d’un joueur sur deux s’adonne aux paris sportifs (4,5 millions de parieurs attestés), ce qui n’empêche pas chacun de se consacrer aussi aux jeux de casino, gonflant le nombre de ceux qui pratiquent uniquement cette dernière activité.
Des acteurs tiers omniprésents
En conséquence, de nombreux acteurs indirects bénéficient du dynamisme des jeux d’argent en ligne. Les premiers intéressés sont bien entendu les systèmes de paiement : qui dit paiements sur casino dit Paypal et autres méthodes similaires. Celles-ci offrent en effet une efficacité, une rapidité de versement et une flexibilité qui ne peuvent que plaire aux joueurs.
On pourrait aussi mentionner la place de plus en plus notable qu’occupent les cryptomonnaies et la technologie blockchain : en dématérialisant tout à fait les devises, leurs échanges et leur circulation, elles permettent un accès encore plus simple aux plates-formes de jeu et, surtout, des transactions particulièrement sécurisées.
La Covid-19, meilleure alliée du jeu en ligne ?
On exagère un peu en l’écrivant ainsi, et pourtant… ! C’est en toute logique que les confinements successifs ont fait s’effondrer la fréquentation des casinos physiques. Si ces derniers ont particulièrement bien repris leurs activités depuis, la période des fermetures a eu un gros avantage pour les casinos en ligne : elle a achevé de convertir les joueurs français à leur utilisation.
Car en effet, surtout du fait de la législation française très restrictive, il a fallu du temps pour que cette approche du jeu d’argent trouve vraiment sa place dans le pays. Nécessité fait loi et, faute de pouvoir poursuivre leurs habitudes en 2019 et 2020, les joueurs ont été amenés à découvrir ce qu’une bonne partie du monde sait déjà : si les casinos en ligne n’ont pas vocation à supplanter les casinos physiques, ils sont très loin d’en être un succédané. C’est même tout le contraire.
Le casino en ligne, nouvelle coqueluche des joueurs français ?
On estime que le marché français du jeu d’argent en ligne devrait connaître, entre 2023 et 2028, une progression comprise entre 7 et 10%. Si vous ajoutez à cela l’excellente santé des casinos physiques, vous comprenez comme le marché se porte bien.
Car, comme on l’a abordé ci-dessus, casinos physiques et numériques sont parfaitement complémentaires. À mi-chemin entre le casino classique et le jeu vidéo, le casino en ligne, s’il n’offre évidemment pas le cadre réel de ses illustres confrères, brille en revanche par ses possibilités technologiques : musiques, effets, ambiance, etc. Chaque partie est une mise en scène à elle seule, et bien sûr chaque casino jackpot en France est l’occasion d’une débauche d’effets. Il n’est donc pas étonnant que les joueurs français aiment alterner l’un et l’autre “lieu” et que le marché soit aussi prospère.
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