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Avec l’inflation, les prix en hausse, il est difficile de se vêtir, cela coûte cher, d’où l’arrivée de la mode jetable. Il existe des plateformes comme Shein, Aliexpress, Primark ou l’on peut trouver des produits très fashion à des prix défiant toute concurrence. Ces grandes enseignes sont dans le collimateur du gouvernement.
Il veut s’attaquer à ce secteur jugé en contradiction avec la transition écologique. L’objectif est de créer un malus sur chaque vêtement. Le texte de loi occupera les esprits le 14 mars prochain.
Mode jetable : les consommateurs devront payer plus cher
L’enseigne Shein est très prisée actuellement. Elle remporte un vif succès auprès des consommateurs. Cette plateforme met en ligne chaque jour plus de 7200 nouvelles références, soit plus de 470 000 produits différents. Shein propose 900 fois plus de produits qu’une enseigne traditionnelle, des propos soulignés par une députée sur France Info. L’État prévoit de mettre en place un malus de 10 euros par vêtement, l’interdiction de faire de la publicité.
Les vêtements mis en ligne par ces plateformes sont importés d’Asie, mais ceux des marques vendues dans les magasins le sont aussi, mais les vêtements de Shein, Aliexpress, Primark ne sont pas taxés.
Une loi qui va impacter les finances des consommateurs
Toutefois, l’objectif de cette nouvelle loi est de réduire l’impact environnemental de l’industrie textile. C’est l’une des plus polluantes. Le but de cette loi est de réduire l’écart des prix entre les produits vendus par les plateformes et ceux disponibles chez les enseignes traditionnelles. Aujourd’hui, il faut savoir que plus de 100 milliards de vêtements sont vendus à travers le monde soit plus de deux fois plus qu’il y a 20 ans. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée ?
Cette nouvelle mode fashion à bas prix n’est peut-être pas de très bonne qualité, mais elle permet à des personnes ayant peu de moyens de se vêtir, de se faire plaisir. Instaurer une pénalité de 10 euros sur chaque article va pénaliser les consommateurs. Le gouvernement met en avant l’écologie? N’est-ce pas plutôt l’occasion une nouvelle fois de taxer des produits qui jusqu’à lors lui échappaient ?