Plan de cet article
Alors qu’il était prévu que la Sécurité sociale dégage un excédent durant l’année 2019, la Commission des Comptes a indiqué dans l’un de ses derniers rapports, qu’il était tout autre.
- Il apparait que la succession de lois votées hâtivement fin 2018 ait eu un impact bien plus négatif que celui attendu.
- Les mesures d’urgences misent en place pour endiguer le phénomène « gilet jaune » apportent un manque à gagner dans la balance financière.
- Il est estimé entre 1.7 et 4.4 milliards d’euros de déficit pour cette simple année.
La masse salariale moins croissante et les lois comme la « prime Macron » exonérée des charges sociales ou encore la suppression de la hausse de CSG pour les retraités au revenu fiscal de moins de 2000 euros, sont autant d’argent perdu dans la balance financière prévue pour l’année 2019.
Cette entrée d’argent moins conséquente que celle espérée ne compensera pas l’annulation de la CSG pour les retraités actuels ainsi que l’augmentation du « minimum contributif » à 1.000 euros pour une carrière complète prévu en 2020.
Un avenir en dent de scie
Une chose est certaine, si aucune compensation n’est trouvée dans les derniers mois de l’année, l’année 2020 sera tout autant déficitaire que 2019.
La Commission des Comptes a avisé les services concernés, que dans une situation comme la nôtre, la reprise d’une partie de la dette de l’ACOSSE (Agence centre des organisme de Sécurité Sociale) par le CADES (caisse d’amortissement de la dette) serait probablement impossible.
Mme Buzyn (ministre des Solidarités et de la Santé) a pour l’heure décidé de remettre ce sujet au budget 2020 qui sera étudié fin Septembre.
