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Lorsque vous avez terminé votre manuscrit, il est tout à fait possible de le proposer à un éditeur. Il suffit de le transmettre par mail, il sera dans la plupart des cas lu. Vous recevrez une réponse positive ou négative. Pensez à bien lire le contrat notamment pour la rémunération, cela vous évite les futures mauvaises surprises. Pour ma part, j’ai opté pour l’auto-édition, car j’ai voulu tenter cette expérience. De plus, cette étape ne m’empêche pas par la suite de trouver un éditeur qui pourra proposer plus largement mes deux romans.
Les étapes de l’auto-édition
Il ne suffit pas de donner votre manuscrit pour qu’il soit diffusé sur toute la toile. En effet, il y a à ce niveau deux solutions pour l’auto-édition.
- Vous avez une plateforme qui s’occupe seulement d’imprimer votre livre, vous devrez alors le transmettre à toutes les plateformes et multiplier les inscriptions.
- Soit vous optez pour une solution encore plus intéressante basée sur un forfait, c’est la solution que j’ai pu envisager.
J’ai donc terminé mon premier roman à savoir « l’enquête aux portes de l’enfer » et j’ai effectué une correction grâce à une professionnelle. Après une dernière lecture, j’ai inscrit mon livre sur la plateforme de Librinova en choisissant différents services. Vous avez donc tous les avantages de l’auto-édition sans les inconvénients, car, grâce aux options, vous n’êtes pas contraint de chercher des plateformes.
- Vous optez pour une version numérique qui sera transmise à de nombreuses plateformes comme Amazon ou encore la Fnac et même Cultura.
- Il est possible d’avoir une impression à la demande qui est gérée par le site en question, cela vous évite de trouver un imprimeur.
- Le roman a été proposé dans près de 5000 librairies, dont celle de Librinova.
C’est donc pratique, avantageux et vous gagnez du temps si vous ne souhaitez pas vous attarder sur toutes les formalités. Dans l’auto-édition, ces dernières avaient tendance à m’apeurer, j’ai donc trouvé cette solution à mi-chemin entre l’auto-édition à 100 % en autonomie et l’éditeur traditionnel. Certes, les packs sont un peu onéreux et les services sont également facturés, mais il faudra voir dans quelques mois pour savoir si les retombées sont positives. De plus, vous pouvez envoyer depuis la plateforme les romans à des blogueurs qui s’occuperont de réaliser une chronique.
Vous pouvez donc avoir la visibilité offerte par un éditeur classique sans être contraint de signer des contrats. J’ai tendance à détester ces derniers et c’est aussi le cas pour le côté professionnel. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai opté pour le freelance.
Quelle est la rémunération ?
Pour les deux romans, dont le second tome à savoir « Une rose en Enfer », j’ai opté pour l’auto-édition. Il y a bien sûr le côté « rémunération » qui est souvent problématique dans ce domaine. La version numérique des livres est facturée 2.99 euros, la version « papier » que vous pouvez retrouver sur mon site Internet est proposée à 12.90 euros. Bien sûr, je ne gagne pas cet argent puisque la plateforme Librinova s’occupe de toutes les démarches à ma place comme l’impression. Pour la version en papier, je perçois par exemple un euro pour chacun des exemplaires proposés. La rémunération est ensuite différente si l’e-book est acheté sur le site de l’auto-éditeur ou un partenaire, car il y a bien sûr la participation de ce dernier à payer. De ce fait, pour gagner de l’argent avec des romans et rembourser finalement les packs, il faut de nombreuses ventes.
Pour devenir comme Franck Thilliez ou Guillaume Musso, vous devez vendre des centaines de milliers d’exemplaires des romans. Dans ce cas de figure, vous pourrez vivre de votre passion, mais il faut généralement une très belle visibilité pour approcher les 1000 exemplaires. Il faut aussi savoir que, grâce à Librinova, vous intégrez un service dédié aux éditeurs. Ces derniers peuvent vous proposer un contrat même si vous êtes sur le site. Si vous n’avez pas de connaissances dans ce domaine, vous pourrez toujours profiter du service du site, il vous accompagne dans toutes les démarches, cela vous évite de commettre des erreurs lors de la signature de votre roman.
Est-ce que je recommande l’auto-édition ?
Je pense qu’il n’y a pas une mauvaise ou une bonne solution, il faut choisir celle qui vous correspond. Si vous êtes comme moi, vous ne souhaitez pas perdre du temps avec des recherches, des formalités, cette forme de l’auto-édition est parfaite, vous pouvez même confier la création de votre couverture (ce que j’ai fait pour le premier livre). Par contre, si vous souhaitez effectuer toutes les démarches vous-même sans passer par un éditeur, optez pour une plateforme qui gère l’impression et partez en quête des sites pour vendre votre roman. Sinon, contactez tous les éditeurs en lien avec votre domaine, vous aurez peut-être une réponse positive, les places sont par contre peu nombreuses et il est finalement beaucoup plus facile de commencer par l’auto-édition.
Une petite précaution doit être prise, certains éditeurs refusent les manuscrits qui ont déjà fait l’objet de l’auto-édition, ils cherchent des romans totalement libres. Vous en savez désormais un peu plus et je vous rappelle que mes deux romans sont à découvrir sur mon site. Le tome 1 est déjà en vente et il vous raconte l’histoire d’Annabelle âgée de 8 ans qui est enlevée. Le tome 2 est la suite et je vous propose de découvrir l’avenir de cette jeune fille ainsi qu’un évènement qui a bouleversé ma vie.
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