Même si avec le confinement de nombreux couples se sont rapprochés comme le révèle la dernière enquête de l’IFOP révélée dans le Parisien pour d’autres, il a eu comme impact un réel ras-le-bol, un besoin de changement, de s’éloigne quelque temps voir définitivement.

Ça passe ou ça casse !

Après plus de deux mois de confinement, la France est quelque blessée, fragilisée, amoindrie, mais moins polluée. Certains couples se sont rapprochés, mais ce n’est pas le cas pour tous. Pour plus d’un couple sur dix selon le site de consultation en ligne de médecins sexologues, le confinement n’a pas été de tout repos en ce qui concerne la vie sentimentale. Plus de 4% des couples envisagent même la rupture définitive. Cette tendance touche plus particulièrement les jeunes couples. La gestion des enfants, la promiscuité, la répartition des tâches ménagères ont pour de nombreux couples créé de vives tensions. Pour plus d’un couple sur cinq, les rapports sexuels ont même disparu. Le stress et l’angoisse liés à l’épidémie peuvent altérer la libido. La tendresse est plus présente que l’amour charnel.

Va-t-on vers un boom des divorces ?

Lors des toutes premières mesures de déconfinement en Chine à la mi-mars, plusieurs médias ont révélé que de nombreux divorces ont eu lieu dans le pays. En France va-t-on vers un même phénomène ? Pour les jeunes couples, le confinement n’a pas été une façon de mieux se connaître. Pour eux, c’est plutôt comme un poison comme l’explique le directeur du pôle politique à l’IFOP au Parisien. Pour de nombreuses personnes, le coronavirus est un motif de rupture. Pourtant tout n’est pas perdu, des couples non confinés ensemble ont bravé les interdictions de déplacements pour se rejoindre. Plus de 24% des Français ont repris contact avec un ancien partenaire. Le déconfinement du 11 mai va-t-il rapprocher les deux sexes ? Il faudra tenir compte des gestes barrière, comment s’aimer à plus d’un mètre de distance ?