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Le président de la République a salué cette décision. Pour le vote final, il aura lieu le 4 mars prochain, c’est l’ultime étape vers une révision constitutionnelle.
On reconnaît enfin le droit aux femmes d’avorter librement. L’IVG devrait néanmoins être un droit, les femmes devraient pouvoir jouir de leur corps sans avoir à demander la permission, malheureusement malgré cette nouvelle, il y a un long chemin à parcourir encore.
L’histoire est réécrite, bonne ou mauvaise nouvelle
La gauche a salué cette décision avec beaucoup d’émotion. Aujourd’hui plus de 50% des Français sont attachés au droit à l’avortement volontaire. Actuellement l’IVG est en régression dans de nombreux pays comme aux États-Unis et même en Europe.
L’avortement est autorisé depuis 49 ans. La loi Simone Veil le 17 janvier 1975 a dépénalisé le droit à l’avortement. Depuis, plusieurs lois sont venues renforcer le droit à l’avortement volontaire comme sa prise en charge par la Sécurité sociale. Le 2 mars 2022, la loi a allongé de 12 à 14 semaines le délai légal pour recourir à une interruption de grossesse.
Plus de 234 300 IVG enregistrées en France en 2022
Une interruption de grossesse est encore perçue par certaines personnes comme un meurtre, une procédure illégale. Il y a plus de cinquante ans, les femmes qui désiraient se faire avorter le faisaient dans la clandestinité. Elles mettaient leur vie en grand danger. En France une femme sur trois est confrontée à une interruption de grossesse au moins une fois dans sa vie. La grande majorité est des femmes âgées de 25 à 35 ans, oubli de pilule, un préservatif défaillant, un rapport non consenti, un retour de couche.
Dans certains états européens, l’IVG est encore restreinte. En Irlande du Nord, il est tabou. L’archipel de Malte, il est strictement interdit comme à Andorre, y compris en cas d’inceste, de viol. Le Vatican est aussi contre l’IVG. Il y a encore un long chemin à parcourir avant que les femmes puissent disposer de leur corps à leur guise.
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