Plan de cet article
Après de longs mois de réflexion, le président de la République a annoncé ce dimanche 10 mars qu’un projet de loi sous conditions très strictes serait présenté en mai à l’assemblée. Cette loi est plus que nécessaire, car aujourd’hui des personnes en fin de vie souffrent et ce n’est pas humain de les laisser dans de telles situations. Avec cette loi, le chef de l’État veut » que l’on regarde la mort en face ».
Un processus long dont l’aboutissement n’est prévu qu’en 2025
Les patients concernés par ce projet de loi se verront administrer un produit létal. Cet accompagnement vers la mort se fera sous conditions très strictes. Les personnes devront être majeures et être capables d’un discernement plein et entier, atteintes d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme. Ils devront souffrir de douleurs ne pouvant pas être soulagées. Les patients pourront alors demander à pouvoir être aidés à mourir dans la dignité. Les mineurs, les malades atteints de troubles psychiatriques, neurodégénératifs comme Alzheimer sont exclus de ce programme. Si le corps médical est favorable à la fin de vie, le patient pourra s’administrer lui-même ou avec un tiers le produit létal.
L’administration à domicile, dans un EHPAD ou à l’hôpital
Lorsque le patient fera la demande, il y aura un minimum de deux jours pour tester sa véracité. La réponse interviendra dans les 15 jours. Si la réponse est favorable, la demande sera valable 3 mois. Le patient aura la possibilité de se rétracter à tout moment. Un milliard d’euros se déploient aux soins palliatifs. Dans plusieurs départements, des centres de soins palliatifs verront le jour. Alors que la France s’apprête à légaliser la fin de vie, plusieurs états européens ont déjà franchi le pas comme la Belgique, le Portugal, l’Espagne, les Pays-Bas, le Luxembourg. En Suisse, l’euthanasie est punissable comme au Royaume-Uni, en Norvège.
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