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Le 1er mai est le jour de la fête du Travail. On s’offre à cette occasion un brin de muguet, c’est la tradition. Cette année coronavirus oblige, le vente des petites clochettes porte bonheur se fera différemment ou sera complètement absente. Les fleuristes seront fermés et la vente à la sauvette sera interdite sur le territoire national. Le ministre de l’Agriculture l’a annoncé ce mardi 21 avril sur les ondes d’Europe1.
Les 14.000 fleuristes seront fermés
L’une des plus belles fêtes populaires du calendrier passera cette année complètement à la trappe. La faute en revient au coronavirus. Ou pourra- t-on trouver les petites clochettes ? Dans les supermarchés, chez les buralistes, les boulangers, les bouchers, les seuls qui sont autorisés à rester ouverts durant le confinement. Cette année la tradition du muguet devra s’adapter à la crise sanitaire. Les fleuristes sont-ils les grands oubliés ? Le muguet représente entre 20 et 30 millions d’euros de chiffre d’affaires selon la fédération des maraîchers nantais. Rappelons que cette région produit plus de 80% du muguet vendu en France.
Pourquoi offre-t-on du muguet le 1er mai ?
La tradition remonterait à la renaissance, le 1er mai, il était d’usage dans les campagnes d’offrir un branchage pour chasser la malédiction de l’hiver. En 1560 le roi Charles IX visita la Drôme où on lui remit un brin de muguet. L’année suivante, il en offrit aux dames de la cour en guise de porte-bonheur. Le 1er mai 1900, des grands couturiers, des clientes et employés reçoivent un brin de muguet. Les petites clochettes n’auraient donc rien à voir avec la fête du Travail. Pourtant, le 24 avril 1941 le maréchal Pétain instaure officiellement le 1er mai comme étant la fête du Travail. L’églantine rouge est alors remplacée par le muguet. Cette année, les fleuristes pourront seulement vendre leurs muguets par correspondance ou par drive.