Plan de cet article
Coronavirus oblige, le gouvernement a été obligé de prendre certaines mesures. Le ministre du Logement Julien Denormandie a confirmé ce jeudi la prolongation de la trêve hivernale interdisant toutes les expulsions jusqu’en juillet prochain. C’est sans doute la seule bonne nouvelle de cette pandémie, les mesures pour les personnes les plus fragiles.
Repousser pour mieux sauter !
La trêve hivernale qui se termine normalement le 31 mars va être prolongée jusqu’en juillet. Elle avait déjà été reconduite jusqu’au 31 mai pour aider les ménages en difficulté financière à mieux supporter la situation. Cette décision a été plébiscitée par les associations. Le ministre a fait cette annonce au micro de France Info ajoutant que la date précise serait communiquée après la consultation des parlementaires. Il est certain qu’au vu de la situation déjà dramatique, il n’est pas nécessaire de rajouter des drames humains. Depuis le début du confinement plus de 20.000 places d’hébergement ont été ouvertes grâce à la réquisition de milliers chambres d’hôtel.
Le confinement a fragilisé les plus démunis
Chaque année ce sont plus de 15.000 familles qui sont expulsées de leur logement. La crise sanitaire n’a pas arrangé la situation déjà très critique de certaines personnes. De nombreux foyers se sont retrouvés sans nourriture, car plus de revenus et plus de cantine. Les associations réclamaient une prolongation de la trêve hivernale et des expulsions jusqu’à un retour à la normale. Ils ont obtenu cette date de juillet, à savoir si le virus aura disparu ou pas. Cette annonce devrait inquiéter les propriétaires notamment les petits bailleurs. Le ministre du Logement a indiqué qu’en cas de loyers impayés, la responsabilité de l’état pourrait être engagée et il indemniserait les propriétaires.