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Les bénévoles de l’association « Un refuge Un coeur » ne s’attendaient pas à assister à ce terrible spectacle macabre. Alors qu’ils se rendaient à Bompas pour une affaire de maltraitance de chevaux, les bénévoles sont intrigués par une ferme aux extérieurs ressemblant à une décharge. Sous prétexte de vouloir acheter un cochon, ils ont pu entrer dans cette « ferme » et se sont trouvés face à des chiens, chèvres et cochons vivant dans d’atroces conditions.
Des animaux maltraités sauvés grâce à l’association « Un refuge Un coeur » et les gendarmes
Le samedi 30 mars 2019 restera gravé dans la mémoire des bénévoles de l’association de protection des animaux « Un refuge Un coeur ». C’est ce jour-là qu’ils découvrent ce qu’ils vont surnommer « la ferme de l’horreur ». Alors qu’ils se rendent sur une autre affaire de maltraitance, ils décident de s’arrêter devant cette ferme suspecte. Prétextant l’achat d’un cochon, ils pénètrent dans la ferme et découvrent des chiots, des chèvres et des cochons au milieu d’un tas de détritus. Mais l’horreur ne s’arrête pas là, entre les débris, des restes de carcasses de chèvres, et un tas de peaux traînent au sol.
Le fils du propriétaire propose la vente de chiots ou de cochons pour 50 euros ou encore une chèvre avec ses deux petits pour 120€. Pour le même prix il peut les donner morts, vidés et dépecés sous 24 heures. Au loin, une potence en bois est présente, elle sert à vider les chèvres durant la nuit. Dans un abri en tôle, ils découvrent des chiens et chiots amaigris. Les bénévoles découvrent également qu’il n’y a ni eau, ni électricité et encore moins de fosse septique. Devant ce spectacle, les bénévoles vont directement voir les gendarmes qui vont être très réactifs. Ils se rendent dès le lundi à la ferme, le propriétaire a fait le ménage. Mais c’était sans compter sur les photos prises par l’association.
Que risque le propriétaire ? et qu’advient-il des animaux ?
Grâce à la plainte déposée par l’association, le propriétaire de la ferme est sous les chefs d’accusation de maltraitance animale, d’élevage dissimulé, d’abattage illégal et travail dissimulé. Un simple rappel à la loi lui est fait avec l’injonction de nettoyer son terrain et de se mettre en règle dans le délai d’un mois.
L’association a récupéré les chiots et chiens, deux chevreaux, quatre truies, un cochon et quatre porcelets. La responsable a décidé de l’ouverture d’une cagnotte Leetchi pour les aider à remettre ces animaux sur pied.
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