Plan de cet article
Il apparaît, selon les observations récentes, que la consommation d’alcool en France connaît une légère régression. Une diminution particulière du phénomène de « binge drinking » parmi la population féminine est à noter. En l’espace de trois décennies, de 1992 à 2021, la consommation d’alcool a été réduite par trois, ce qui constitue une évolution favorable.
Il est opportun de rappeler que la consommation excessive d’alcool présente des risques avérés pour la santé. À cet égard, les dangers inhérents à une consommation ponctuelle excessive diffèrent de ceux d’une consommation régulière.
Des progrès sont observables, cependant, la lutte doit se poursuivre
Il ressort qu’un adulte sur cinq excède les recommandations maximales de consommation d’alcool, bien que cette tendance soit en baisse ces derniers temps. Des campagnes de sensibilisation, déployées massivement depuis 2017, visent à alerter la population sur les méfaits de l’alcoolisme. Il est conseillé de ne pas dépasser deux verres par jour et dix verres par semaine, en incluant des jours d’abstinence.
Actuellement, les boissons non-alcoolisées, telles que les vins et les pétillants sans alcool, gagnent en popularité auprès des consommateurs. Malgré cette baisse observée, la France demeure l’une des nations où la consommation d’alcool est parmi les plus élevées. Il est impératif de maintenir l’effort de sensibilisation, notamment auprès des jeunes générations.
Consommation d’alcool en France, un fléau mortel
La consommation d’alcool est indubitablement associée à diverses pathologies, incluant des cancers, des maladies cardiovasculaires, digestives, respiratoires et mentales. Elle représente la deuxième cause de mortalité évitable en France, après le tabagisme. Bien que la consommation d’alcool chez les Français soit en recul, ils demeurent parmi les plus grands consommateurs. Plus de 22% de la population dépasse la limite de deux verres quotidiens. Cette baisse, bien que prometteuse, exige la poursuite des campagnes de sensibilisation.
Contrairement aux attentes liées à la pandémie de Covid-19, aucune augmentation significative de la consommation d’alcool n’a été enregistrée. À ce jour, plus de 84% des Français sont conscients des dangers liés à l’alcoolisme. Les hommes sont toujours les plus grands consommateurs, avec 33% en 2020 et 30% en 2022. C’est en Occitanie que l’on recense le taux le plus élevé de consommation d’alcool.