Plan de cet article
Des dizaines de magasins Pimkie vont encore fermer, soit plus de 500 emplois menacés. Depuis quelques années, on assiste à une fermeture de nombreux commerces de prêt-à-porter. Depuis plusieurs mois, San Marina, Du Pareil au Même, Naf Naf et Camaïeu souffrent.
Le Covid, l’augmentation des coûts des énergies et des matières premières, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et l’essor de la seconde main ont eu raison de ces commerces. Aujourd’hui, une nouvelle chaîne de magasins est en danger : Pimkie. Ce jeudi 18 janvier 2024, la direction a indiqué vouloir fermer plus de 36 boutiques.
La création de Pimkie, de la gloire à la faillite
Pimkie a été fondée en 1971 à Lille. Dans les années 80, la marque était présente dans plus de 30 pays et, en 2000, Pimkie était l’enseigne préférée des adolescentes. Dans tous les centres commerciaux, des magasins Pimkie ouvraient leurs portes.
En 2018, plus d’une trentaine de magasins avaient déjà fermé. La France a découvert avec cette firme la fast-fashion et elle a été aussi pionnière du pantalon pour femme. Aujourd’hui, de nombreuses marques connaissent des difficultés et Pimkie n’est plus à l’abri. De nombreux magasins vont fermer en 2024. Pimkie est issu de Phildar, le leader du fil à tricoter.
Une chaîne de magasins qui s’adresse plutôt aux jeunes
Les collections de prêt-à-porter et les accessoires se positionnent avec des prix très raisonnables. C’est un réseau de plus de 700 magasins répartis dans une trentaine de pays. Les redressements judiciaires et les liquidations se sont multipliés dernièrement pour de nombreuses marques de prêt-à-porter. Des grands noms ont disparu. L’enseigne négocie depuis plusieurs mois son rachat avec Lee Cooper et Kindy. D’après les syndicats, plus de 500 emplois devraient disparaître dans les années à venir.
Toutefois, avec ses 32 magasins et ses 1 500 salariés en France, il est dans la tourmente. À l’inverse, le secteur du luxe se porte bien. Pimkie, l’enseigne phare des années 2000, n’a plus la cote auprès des consommateurs. Les adolescents préfèrent désormais Zara, Primark, Shein et la seconde main.
