L’une des joueuses les plus précoces du circuit a annoncé sa retraite à l’âge de 32 ans. Un âge relativement jeune surtout quand on voit la longévité de Serena Williams ou Roger Federer. Retour sur une belle carrière.

Une précocité hors norme

En 2004, alors qu’elle est âgée de 17 ans, elle remporte son premier titre du Grand Chelem à Wimbledon. Pendant 10 ans, elle a été une des actrices majeures du circuit WTA. Le 22 août 2005, elle devient numéro un mondial. Elle est ainsi la première joueuse russe à le devenir. Elle remporte ensuite l’US OPEN en 2006, l’open d’Australie en 2008 et Roland Garros en 2012. Un sacre particulier puisque c’est la surface sur laquelle elle était le moins à l’aise. Elle réussit même l’exploit de remporter une seconde fois Roland Garros en 2014. Ce sera son dernier titre du grand chelem. Entre temps, elle aura récupéré la place de numéro un mondial en 2012 et remporté en tout 35 titres sur le circuit.

Suspension pour dopage et des blessures

Pendant toute sa carrière, elle aura subi quelques blessures, notamment à l’épaule droite. En 2008, elle doit déclarer forfait pour les Jeux Olympiques et pour le reste de la saison. En 2013, une nouvelle blessure à l’épaule droite l’empêche de jouer à New York et pour les autres tournois de la saison dont le master. Le gros point noir de sa carrière sera sa suspension pour dopage intervenu pendant l’open d’Australie 2016. Elle est contrôlée positive au meldonium. Elle indique prendre ce médicament depuis 2006 pour raison de santé, mais celui-ci est apparu sur la liste des produits interdits fin 2015. À la base suspendue pour une durée de deux ans, sa peine sera finalement diminuée à 15 mois. Elle fera son retour à la compétition à Stuttgart en 2017. Elle remportera encore le tournoi de Tianjin cette même année. Depuis 3 ans, elle a enchainé les forfaits et abandons pour blessure, notamment à l’épaule droite à nouveau.

Maria Sharapova restera une grande joueuse aux cris caractéristiques. Sa précocité restera dans les annales de la WTA.