Plan de cet article
L’intrigue innove en se déroulant surtout dans le grand centre commercial Starcourt, et on aime ça ! Les décors toujours aussi réussis donnent envie d’aller manger une glace chez Scoops Ahoy ou de s’inscrire aux cours de zumba.
Innovations et caricatures dans Stranger Things saison 3
La séparation de la bande de geeks fait un peu mal aux fans de la série culte, mais les héros savent avancer séparément pour se retrouver ensemble dans un final éblouissant. On apprécie le quatuor plein de ressources Dustin, Steve, Robin et Erica. Dommage que la saison 3 de Stranger Things tende parfois vers la caricature comme avec l’introduction d’un gros méchant russe à la Terminator.
Des scènes cultes sans la saison 3
La saison 3 est cependant ponctuée de moments clés qui font toute la saveur de la série et qu’on avait tant apprécié dans les deux premières saisons. Dustin nous régale avec son interprétation de Never Ending Story. Quant à la petite Erica qui n’a pas la langue dans sa poche, elle se dévoile en personnage iconique. La fin de la saison touche, questionne, attriste et laisse surtout planer un véritable suspens sur Hawkins jusqu’à la sortie de la saison 4.
Des passages bien longuets dans Stranger Things
Si la saison 1 mettait en scène le Démogorgon et la saison 2 dévoilait le Flagelleur Mental, la saison 3 voit apparaitre la puberté et ce n’est pas une bonne nouvelle ! Certains passages traînent vraiment en longueur, que ce soient les scènes où Mike et Eleven balbutient leurs premiers mots et baisers d’amoureux ou celles consacrées à Max et Lucas. Quant à la pseudo-histoire d’amour adolescent entre le sergent Hopper et la mère de Will, on s’y attendait tellement qu’elle tombe un peu à plat.
La saison 3 de Stranger Things franchit donc un palier par rapport aux deux précédentes, avec des complots russes et des décès auxquels on ne s’attendait pas. Malgré certains moments un peu lourds, on retrouve toujours cette atmosphère à la fois prenante et nostalgique et on a hâte de voir arriver la saison 4.
