Plan de cet article
Grâce à Instagram, je découvre quotidiennement de nombreux auteurs aussi enrichissants les uns que les autres. J’ai été conquise par le roman de Mathieu Lecerf publié par Robert Laffont et les éditions Pocket. Même s’il y a quelques longueurs par rapport à des descriptions, le récit affiche une belle qualité et l’histoire est très prenante.
L’enfer d’une institution ouvre ses portes
Comme c’est le cas pour de nombreux romans, l’histoire commence avec un décès, celui d’une religieuse sauvagement assassinée. J’aime bien chercher des éléments pour résoudre les mystères, alors j’ai envisagé toutes les pistes pendant cette lecture. Toutefois, le dénouement est vraiment au rendez-vous dans les dernières phrases. Certes, vous aurez tendance à reconnaître l’auteur de ces actes odieux, mais vous serez surpris de découvrir la situation dans sa globalité.
Vous jonglerez avec des atrocités qui existent réellement dans notre société. En effet, il suffit parfois de pousser la porte des orphelinats pour constater que les enfants sont dans certaines situations face à des personnes avides. Cela est présent dans le monde entier.
Mathieu Lecerf se concentre sur les enquêteurs
J’ai beaucoup aimé la tournure des évènements, car l’auteur se focalise sur les enquêteurs et non sur l’enquête en elle-même. Vous serez donc confronté à leurs évolutions, à leurs échecs, à leur vision de la situation, les pistes qu’ils peuvent envisager. Le dénouement est magistral et ce roman tient vraiment ses promesses.
La part du démon est donc un roman que je conseille grandement à tous les amateurs de polar et d’univers du même genre. À la dernière page, vous découvrirez une petite surprise puisque les aventures de Manny pourraient finalement continuer.
Si vous aimez ces romans, sachez que celui-ci fait échos à Sharko et Lucie par exemple. Vous aurez tendance à retrouver un dénouement similaire. J’ai également eu la chance de constater qu’il existe un tome 2 intitulé Au royaume des cris.
Laisser un commentaire