Les vacances de février débutent ce vendredi alors qu’une grève est confirmée à la SNCF. La société face à ce mouvement de grève a dû annuler un certain nombre de trains de TGV. Elle a privilégié les départs pour les stations de ski.

Les contrôleurs demandent une augmentation de salaire, davantage de primes et le partage des bénéfices de l’entreprise. Ce week-end s’annonce très perturbé et compliqué pour de nombreux voyageurs. Il va falloir faire preuve de patience.

Une grève à la SNCF le 17, 18, 19 février

Malgré les différentes réunions, aucun accord n’a été pris entre la direction et les syndicats. Les grévistes veulent aller jusqu’au bout du conflit si l’entreprise ne cède pas. Le préavis de grève s’étend du jeudi 20 h au lundi 8 h.

Le ministre des Transports s’est dit très surpris de ce mouvement de grève, car selon lui les engagements qui ont été pris au mois de décembre 2022 ont été tenus. Les syndicats demandent une augmentation de la prime de travail de 500 euros. Ils ne sont pas satisfaits des 400 euros versés en mars.

Fin de carrière, pénibilité

Les contrôleurs veulent aussi une reconnaissance de leur métier. Ils travaillent souvent de nuit et la sécurité n’est pas toujours au rendez-vous. Les contrôleurs ne se plaignent pas de leur salaire, mais du fait qu’il est essentiellement composé de primes, plus de 40% et cela n’est pas pris en compte quant au calcul de la retraite.

Un contrôleur gagne entre 2900 et 4400 pour les plus anciens. Lorsque les contrôleurs sont en arrêt maladie, ils perdent plus de 40% de leur salaire. En décembre 2022, la grève avait déjà fortement perturbé les départs en vacances. Ce week-end risque fort d’être très perturbé, car ce nouveau bras de fer sera très suivi, un TGV sur deux, un intercité sur deux, un Ouigo sur deux, trois TER sur 4 sont prévus  entre jeudi soir et lundi matin.