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Ce sujet a causé de vifs débats. La proposition de loi des socialistes visant à mettre deux jours de congé payé pour les femmes souffrant de menstruations douloureuses a été rejetée par 206 contre 117 voix. Le parti socialiste avait proposé un arrêt de deux jours sans délai de carence avec un certificat médical valable un an en cas de règles douloureuses, d’endométriose.
Le ministre de la Santé s’est dit ouvert à la discussion
Les règles douloureuses sont toujours un tabou et pourtant nous sommes en 2024. Les femmes ne sont pas reconnues en cas de règles douloureuses. La proposition de loi était pourtant une bonne idée. Malgré de vifs débats et différents compromis, le texte a été rejeté.
Selon le parti socialiste « on a perdu l’occasion non pas d’être en avance, mais d’accompagner l’évolution de la société ». Les femmes vont devoir encore patienter. Le ministre de la Santé s’est dit ouvert à la discussion, il veut briser les tabous. Il craint néanmoins qu’avec ce genre de projet de loi, on assiste à une discrimination à l’embauche.
Congés pour règles douloureuses : ces pays qui l’ont déjà mis en place
En France, le débat est lancé, mais non abouti. Les féministes en Espagne ont réussi à faire entendre leurs voix, une nouvelle loi est récemment venue garantir un congé menstruel pour toutes les femmes qui souffrent de menstruations douloureuses. Le projet de loi a été adopté en février 2023, c’est une première en Europe. La France est toujours en retard sur bien des sujets. À travers le monde, les femmes voient leurs droits évoluer, mais ce n’est pas encore assez.
Au Japon, le droit au congé menstruel est établi depuis 1947. En Corée du Sud, les femmes ont droit à un jour de congé, mais il n’est pas payé. À Taïwan, le congé menstruel est remboursé. Il est possible de prendre trois jours par an. L’enseigne Carrefour doit lancer très prochainement son congé menstruel de 12 jours par an pour toutes les femmes atteintes d’endométriose.
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