Gonioscopie : ce qu’il faut savoir avant d’envisager un examen de l’angle irido-cornéen

La gonioscopie est un exam qui relève du domaine de l’ophtalmologie. Elle implique de procéder à l’examen de l’angle irido-cornéen grâce à une lentille spéciale appelée gonioscope. Mais, pourquoi faire un tel examen ? Quand le faire ? Suivez-nous pour avoir des réponses à ces interrogations !

Pourquoi faire un examen de l’angle irido-cornéen ?

Avant de chercher à connaître la raison pour laquelle il faut procéder à l’examen de l’angle irido-cornéen, il faut d’abord en comprendre le rôle. En effet, l’angle irido-cornéen permet l’évacuation de l’humeur aqueuse. Lorsqu’il est trop étroit ou fermé, il perturbe l’écoulement et peut entraîner une crise aiguë de glaucome.

Ainsi, la gonioscopie permet d’explorer l’angle irido-cornéen pour en déterminer la nature et révéler la présence ou non d’un glaucome. Rappelons que le glaucome est la première source de cécité dans le monde.

Quand faire une gonioscopie ?

La gonioscopie ne permet pas uniquement de procéder à une détection précoce du glaucome. Elle permet aussi de faire un contrôle thérapeutique de toutes maladies au niveau de l’angle irido-cornéen. Alors, on peut avoir recours à une gonioscopie en cas de kystes, tumeurs au niveau de l’angle irido-cornéen, en cas de blessures de l’œil ou encore en cas de malformations congénitales de l’œil.

Par ailleurs, une gonioscopie peut être également utile en cas d’inflammations oculaires comme une rougeur dans l’œil ou une uvéite. Une vision d’anneaux de couleur arborant les lumières, une vision floue ou encore une douleur oculaire sévère peuvent aussi être des raisons pour que votre ophtalmologue vous fasse une gonioscopie.

Comment se passe un examen de l’angle irido-cornéen ?

La gonioscopie ou examen de l’angle irido-cornéen est pratiqué par un ophtalmologue. Pour commencer le diagnostic, il procède à une anesthésie de l’œil. Pour cela, il administre des gouttes sur la surface de l’œil. Ensuite, il place un verre de contact sur l’œil. Ce dernier lui permettra d’observer l’angle irido-cornéen en se servant d’une lampe à fente (biomicroscope).

Ainsi, à l’issue de son analyse, l’ophtalmologue peut déterminer si l’angle irido-cornéen est ouvert, fermé ou étroit. Dans le cas où il détecte un glaucome, la prise en charge se fait généralement par la prescription de collyres.