Plan de cet article
Dans le Lot, l’homme sauvage est mort dans les bois ou il a vécu plus de 45 ans. Il laisse un univers incroyable, un patrimoine artistique. Loin d’être un illuminé, Jean Marie Massou était un passionné de pierres qu’il trouvait extraordinaires. Il pratiquait le chant, la sculpture, le collage. Il ne savait pas lire, mais à sa façon, il nous laisse des traces de sa vie plus que riche !
Jean Marie Massou avait 70 ans
Décédé le 28 mai dernier à l’âge de 70 ans dans la forêt de Marminiac dans le Lot où il attendait les extra-terrestres. Sa mission était d’alerter le monde sur le désastre écologique, la surpopulation. Il a creusé plus de 40 kilomètres de souterrains dans la forêt autour de chez lui. Il a érigé des sculptures, gravé des pierres, fait des tas de bois, réalisé des collages avec des photos découpées dans des catalogues. En 2010, le réalisateur Antoine Boutet lui consacre un documentaire dans le Nouvel Observateur. Jean Marie Massou a même sorti un album « Sodomore », une compilation d’histoires folles, de complaintes.
Pourquoi vivre dans les bois ?
Cet homme est mort dans la totale indifférence. Il avait choisi de vivre autrement au milieu de la nature. Ce n’est pas un cas isolé, de nombreuses personnes décident un jour de partir, de changer de vie, de se retirer du monde, de quitter la ville. La vie dans la nature leur apparaît alors comme la seule issue. Une cabane en matériaux de récupération, pas d’électricité, pas d’eau, le strict nécessaire pour subsister, le tout intégré à l’environnement. Un potager, une machine à laver à pédale, des panneaux photovoltaïques pour s’éclairer un peu, des meubles récupérés çà et là et de la liberté à revendre, tell est leur quotidien. Cette réponse à la société de grande consommation est-elle vraiment le nouvel eldorado ? Se réveiller avec la seule vision des arbres, des oiseaux, du bonheur, cela pourrait-il vous tenter ?
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