Plan de cet article
De nombreuses régions sont déjà concernées par la sécheresse. L’hiver n’a pas été très froid, le printemps non pluvieux, faut-il craindre un été caniculaire ? Une tendance se dessine pour le mois de juin, de juillet et d’août, les températures devraient être supérieures à la normale, de l’ordre de 0,5 à plus 1°C.
Certains prédisent une anomalie plus importante, plus 2°C dans l’hexagone. La chaleur a grandement augmenté ces dernières années. L’été 2022 a connu de nombreux épisodes caniculaires. Depuis 2015, seul l’été 2021 n’a pas connu de canicule.
Canicule 2023 : des mois de plus en plus chauds
Le retour d’El Niño aurait un impact sur les températures cet été. Le thermomètre pourrait grimper à cause des températures élevées dans l’océan Pacifique. Ce qui devrait entraîner des épisodes de canicule, des catastrophes naturelles comme des inondations, des orages de grêle, du vent.
C’est le scénario que redoutent les prévisionnistes. Ils s’inquiètent du réchauffement climatique. Cela fait trois ans qu’El Niño n’avait pas été constaté. L’année 2022 a été l’une des plus chaudes jamais enregistrée dans le monde. Selon les scientifiques, cela pourrait encore être observé cette année et également en 2024.
L’Espagne connaît déjà des températures anormales avoisinant les 40°C en avril. Même s’il est encore difficile de prévoir avec certitude la météo de cet été, il faut s’attendre à avoir très chaud.
Encore des incertitudes
Le réchauffement climatique est forcément à ne pas prendre à la légère. Les choses évoluent assez rapidement. Depuis quelques années, on assiste à des changements notoires. Les hivers sont plus doux, les printemps plus secs et les étés sont caniculaires. Les épisodes de grosses chaleurs durent une dizaine de jours avec des températures nocturnes qui ne descendent pas au-dessous de 20°C dans les grandes villes.
Les nappes phréatiques sont presque à sec, ces perspectives sont peu rassurantes pour la saison estivale 2023. Face à la sécheresse, il est important de faire évoluer les habitudes, de changer les cultures selon les régions. Le maïs a besoin de beaucoup d’eau, il faut mettre en place d’autres cultures moins gourmandes en eau.
En Guadeloupe, des restrictions sont déjà présentes, plus de 60 % de l’eau est perdue avant d’arriver aux robinets. Selon le Met Office, le service britannique de météorologique, l’année 2023 serait l’une des plus chaude. Selon eux, on devrait battre le record de 2016 et 2020. L’été sera-t-il très chaud ?
Il semble que ce soit la tendance qui s’affirme.
Laisser un commentaire