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Dans l’assurance auto, le bonus/malus fait référence à un système de modulation des primes d’assurance. Il tient compte du comportement de l’automobiliste. Voici comment il fonctionne !
Le principe du bonus-malus
Le bonus/malus est encore appelé clause de réduction-majoration. Il est principalement appliqué aux véhicules, même si certains en sont exonérés. Ce sont entre autres les tricycles, les cycles et les quadricycles à moteur. Ce sont également les machines agricoles automotrices, leurs remorques et les tracteurs agricoles.
Pour le calcul du bonus/malus, les assureurs considèrent les 12 mois consécutifs qui précèdent les 2 mois de l’échéance annuelle de votre contrat. La valeur de la prime d’assurance est alors réduite ou augmentée en fonction du nombre et de la gravité des sinistres. Le coefficient pris en compte pour le calcul est 1.
Le principe du bonus
Ici, le conducteur qui n’est responsable d’aucun sinistre tout le long de l’année bénéficie d’un bonus de 5 %. Ce pourcentage va servir à multiplier le bonus/malus par un coefficient de 0,95. Le résultat obtenu après la virgule est arrondi à 2 chiffres par défaut. Les bonus obtenus par l’automobiliste peuvent être accumulés tous les ans, jusqu’à atteindre un coefficient maximal de 0,50. En cas de garantie « tous déplacements » ou « tournées », c’est un bonus annuel de 7 % qui sera pris en compte.
Le principe du malus
Chaque fois qu’il est responsable d’un accident de la circulation, le conducteur est sanctionné par un malus de 25 %. Sa cotisation de base augmente alors naturellement, car le coefficient est décuplé et est à présent fixé à 1,25. Dans les cas où la responsabilité de l’automobiliste serait partielle, le malus est ramené à 1 125, soit une minoration de 12,5 %. Contrairement au bonus pour lequel le coefficient maximum est de 0,50 , celui du malus est fixé à 3,50.
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