Plan de cet article
Le rapport de la DREES confirme que la tendance reste particulièrement préoccupante. Aujourd’hui, la santé mentale des jeunes filles s’est considérablement dégradée. Les adolescentes font davantage de tentatives de suicide, cela se traduit par une réelle souffrance psychique. Quant aux jeunes garçons, la tendance reste stable, un niveau plutôt bas.
La santé des toutes jeunes filles s’est dégradée depuis le COVID
Les enquêtes montrent qu’en effet, la santé mentale des adolescentes préoccupe. Les syndromes dépressifs sont très présents chez les 15-24 ans. Les filles sont davantage concernées. La période de l’adolescence est souvent mal vécue par les filles. Cela peut-être un moment stressant. C’est un moment charnière pour leur développement physique et cérébral.
Les spécialistes mettent en avant l’entrée aux lycées, les mauvaises relations amicales, amoureuses, les premiers rapports sexuels, le harcèlement en ligne, la violence sur les réseaux sociaux. On assiste actuellement à de nombreuses automutilations chez les toutes jeunes filles. En cas de pensées suicidaires, il ne faut pas hésiter à appeler le 3114, un numéro gratuit accessible 24/24 h.
Une réelle progression des hospitalisations
Les adolescentes sont aujourd’hui confrontées à des gestes d’automutilation, à des tentatives de suicide, les chiffres ne sont pas bons, plus de 70% chez les 10-14 ans, 44% chez les 15-19 ans, 21% chez les 20-24 ans. Toute la France est touchée. Les jeunes filles qu’elles résident dans les communes rurales ou en villes sont concernées par ce problème inquiétant.
En 2022, 16 000 adolescents de 15-19 ans ont été admis pour des gestes d’automutilation, 9600 jeunes adultes de 20-24 ans avec une écrasante majorité de filles. Le syndrome s’est fortement accentué en 2024 pour les adolescentes. Les origines restent à confirmer, mais le mal-être reste une piste à privilégier. Le harcèlement scolaire, les réseaux sociaux sont en partie responsables de cette situation inquiétante.
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