De nombreuses réformes en début de mois voient normalement le jour. Pourtant avec la crise sanitaire que traverse notre pays actuellement, le calendrier a quelque peu été bouleversé. Le gouvernement a préféré ajourner certaines réformes. Quant aux revalorisations des prestations sociales, elles sont maintenues. Indemnisation chômage, allocation, tarifs du gaz, réforme des APL, assurance chômage, trêve hivernale, le bonus de 6000 euros pour l’achat d’une voiture, autant de mesures qui sont reportées ou assurées.

Le confinement a eu raison des réformes

Le prix du gaz diminue de plus de 4,4%, la prime d’activité, les APL, AAH + 0,3%, le RAS + 0,9%, donc un mois qui s’annonce compliqué pourtant certaines nouvelles sont bonnes. De la baisse du gaz à l’allongement de l’indemnisation chômage en passant par la hausse des allocations, les Français n’ont pas tout perdu. Pour la troisième fois, la réforme des aides au logement fait l’objet d’un report, la nouvelle date d’application n’est pas précisée. La réforme de l’assurance chômage qui devait entrer en vigueur ce jour est reportée au premier septembre. La trêve hivernale est aussi repoussée de deux mois au 31 mai prochain.

Le gouvernement a dû s’adapter

L’assurance chômage, la réforme des aides personnalisées au logement, deux mesures critiquées devaient entrer en vigueur ce jour. Coronavirus oblige, le gouvernement a revu le calendrier. Les mesures de confinement vont forcément faire grimper les factures d’électricité de certains particuliers notamment ceux qui font du télétravail. Selon les experts, le surplus des coûts devrait se situer entre 18 et 97 euros par mois selon la surface du logement et le type de chauffage utilisé. Ceux qui sont équipés d’une chaudière à fioul vont profiter d’une baisse des prix, car le tarif de cette énergie est influencé par le coût du baril de pétrole, il a perdu plus de 50% de sa valeur en un mois entraînant aussi la baisse des carburants.